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9 septembre 2013

L'homme aux cercles bleus épisode 3

Ça fait une semaine que je n'ai pas ouvert mon ordinateur pour aller sur mon blog, mais impossible de rater le feuilleton du lundi, même quand je commence à taper le dimanche soir à 20 heures, et que je suis crevée. 

Donc voici l'épisode 3 de l'homme aux cercles bleus... Si vous aimez (ou pas) s'il vous plaît pouvez-vous laisser un commentaire ? Ou même juste voter, ça ne coûte rien, et au moins comme ça je sais qu'on lit mes messages... 

Il y avait bien des arbres, c'était inévitable, mais on s'en foutait, il n'y avait qu'à ne pas les regarder.Et les squares, il suffisait de les éviter, et tout allait bien. Adamsberg n'aimait en matière de végétation que les buissons rachitiques et les légumes souterrains. Ce qu'il y avait de sûr aussi, c'est qu'il n'avait sans doute pas tellement changé, puisque le regard de ses nouveaux collègues lui avait rappelé ceux des Pyrénées il y a vingt ans, avec le même effarement discrèt, les mots murmurés derrière lui, les hochement de tête, les plis contrariés des bouches et des doigts qui s'écartent en signe d'impuissance. Toutes ces animations dans le silence qui veulent dire : mais qu'est-ce que c'est que ce type ? 

Doucement il avait sourri, doucement il avait serré les mains, expliqué et écouté, parce qu'Adamsberg faisait toujours tout doucement. Mais au bout de onze jours, ses collègues ne s'approchaient toujours pas de lui sans l'expression d'hommes se demandant à quelle nouvelle espèce du monde vivant ils ont affaire, et comment on la nourrit, et comment on lui parle, et comment on la distrait et comment on l'intéresse. Depuis onze jours, le commissairiat du 5° s'était englouti dans les chuchotis, comme si un mystère délicatn avait suspendu la vie ordinaire. 

La différence avec ses débuts dans les pyrénées, c'était que maintenant, sa réputation rendait les coses un peu plus faciles. Cela ne faisait quand même pas oublier qu'il vnait d'ailleurs. Il avait entendu hier le plus vieux Parisien de l'équipe dire à voix basse "Tu vois, il vient des Pyrénées, autant dire de l'autre bout du monde". Il aurait dû être au bureau depuis une demie heure, mais Adamsberg tournait toujours son café dans le bistrot d'en face. 

Ce n'était pas parce qu'aujourd'hui, à quarante-cinq ans, il y avait ce respect autour de lui qu'il se permettait d'arriver en retard. À vingt ans, il était déjà en retard. Même pour sa naissance, il avait été en retard de seize jours. Adamsberg n'avait pas de montre, mais il était incapable d'expliquer pourquoi, d'ailleurs il n'avait rien contre les montres. Ni contre les parapluies. Ni contre rien en fait. Ce n'est pas qu'il ne voulait faire que ce qu'il désirait, mais c'est qu'il ne savait pas s'efforcer à quelque chose si son humeur y était pour l'instant contraire. Jamais il n'avait su, même quant il souhaitait plaire à la belle inspectrice. Même pour elle. on avait dit que le cas d'Adamsberg était désespéré, et c'était parfois son opinon. Mais pas toujours. 

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Commentaires
M
Oui, ce livre m'a plu, c'est d'ailleurs pour ça que j'en ai fait un feuilleton.. <br /> <br /> Réponse qui n'a rien à voir : La chanson qui dit "don't burry me, don't let me down", c'est bien Under...
D
Pas mal.<br /> <br /> J'ai déjà dû lire l'HCB il y a longtemps, mais je ne m'en souviens plus trop.<br /> <br /> Mais toi, il t'a plu, ce livre, ou pas?<br /> <br /> Question qui n'a rien à voir: "Under", ce n'est pas la chanson qui dit "don't burry me / don't let me down"?
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